Allocution de Monsieur le président de la Cour constitutionnelle prononcée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des séances de dépistage de l’hypertension artérielle, du diabète et de l’obésité
Monsieur le Ministre de la santé et de la population,
Monsieur le Vice-président de la Cour constitutionnelle,
Messieurs les Conseillers à la Cour constitutionnelle,
Monsieur le secrétaire général de la Cour constitutionnelle,
Cadres et Agents de la Cour constitutionnelle,
Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi, d’emblée, Monsieur le Ministre de la santé et de la population, de vous remercier pour n’avoir rien ménagé de votre disponibilité pour assurer le patronage de la cérémonie de ce jour qui intéresse, à plus d’un titre, votre département ministériel. Votre présence illustre la sensibilité et l’attention que vous manifestez à la résolution des questions de santé de la population dans notre pays. Recevez, en cela, Monsieur le Ministre, l’hommage mérité de la Cour constitutionnelle qui se sent, à la fois, fortement encouragée et très honorée.
Je salue les médecins spécialistes Méo Stéphane IKAMA, cardiologue, et Firmin KIBEKE, diabétologue et endocrinologue, qui ont répondu à notre sollicitation en acceptant de présenter des exposés sur l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité. Ces trois pathologies ciblées ont inspiré l’organisation, par la Cour constitutionnelle, des séances de dépistage, objet de la présente cérémonie.
Mesdames et Messieurs,
Notre souhait commun, le mieux partagé, est d’être en bonne santé chaque jour qui passe car la santé est notre indispensable capital vital.
Cependant la santé, comme la vie, est si fugace qu’elle nous manque, souvent d’ailleurs, à notre plus grande impuissance et à notre plus profond désarroi. Personne n’ignore les dégâts et les drames dans lesquels nous plonge l’effondrement de notre santé.
L’entretien de notre santé au quotidien est, sans aucun doute, le meilleur investissement qui soit. C’est, en effet, grâce à la bonne santé des ressources humaines que la République du Congo peut espérer réaliser, avec efficacité, ses programmes de développement.
La cérémonie de ce jour s’inscrit dans ce cadre. Elle est, en effet, consacrée à la prévention des maladies que je venais, précédemment, d’énumérer. Les médecins que nous avons sélectionnés nous sensibiliseront sur les comportements à adopter afin d’éviter les facteurs favorisants.
La prévention passe, en effet, par le dépistage à temps qui favorise une meilleure prise en charge au plus grand bénéfice de notre santé. Les spécialistes des questions de santé nous renseignent, en effet, qu’une pathologie dépistée au stade primaire a toutes les chances d’être traitée jusqu’à la guérison totale. C’est, aussi, dire qu’un dépistage tardif, au stade avancé de la maladie, peut être à l’origine de préjudiciables complications susceptibles de rompre, hélas, la vie.
C’est pourquoi je convie le personnel de la Cour constitutionnelle à consacrer toute son attention aux communications qui seront faites sur l’hypertension artérielle, le diabète et l’obésité. Ces trois maladies constituent, comme d’autres, d’imprévisibles adversaires pour notre santé. Redoutables, ces pathologies causent, dans nos familles les ravages qui nous suscitent la plus grande prudence.
Imprévisibles, mais encore fatals et brutaux, l’obésité, le diabète et l’hypertension artérielle attaquent, directement, notre espérance de vie, en l’écourtant avec une facilité étonnante qui nous ébranle. De nos jours, la seule annonce d’un décès lié à l’hypertension artérielle, par exemple, suffit à nous frissonner dans nos veines. Le spectre de l’accident vasculaire cérébral ne nous épouvante-t-il pas quotidiennement quand l’opinion générale, à défaut de statistiques, relève un accroissement inquiétant de la mortalité à cause de cette maladie !
Nous devons, pourtant, sortir du fatalisme et ne pas nous laisser engourdir par l’effroi que la seule évocation de ces maladies suscite. Il faut, pour ce faire, encore une fois, s’adonner à la prévention en s’appropriant les informations relatives aux facteurs de risque.
Cadres et agents de la Cour constitutionnelle,
Je vous invite, pour des raisons sus évoquées, à vous faire dépister à partir de demain mardi 22 octobre jusqu’à vendredi 25 octobre 2013 selon le calendrier mis à votre disposition afin de connaître votre statut vis-à-vis des pathologies en cause décriées ce jour.
Je vous encourage donc, à l’issue de ces exposés, à capitaliser tous les précieux conseils qui vous seront donnés. Nous tous, d’ailleurs, saurons en tirer le meilleur bénéfice au plus grand intérêt de notre santé, pour la sauvegarde de nos vies. Nous serons, ainsi, disposés à fournir le meilleur rendement souhaité dans l’accomplissement de nos activités professionnelles quotidiennes, au sein de la Cour constitutionnelle, afin de garantir son rayonnement que je préconise toujours.
Bonne santé à tous.
Je vous remercie.