MOT DE CIRCONSTANCE DU PRESIDENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE LORS DE LA PRESTATION DE SERMENT DU SECRETAIRE GENERAL
MOT DE CIRCONSTANCE DU PRESIDENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE LORS DE LA PRESTATION DE SERMENT DU SECRETAIRE GENERAL
Brazzaville, le 13 août 2021
Le 28 décembre 2018, la Cour constitutionnelle recevait, avec la même solennité qu’aujourd’hui, le serment du secrétaire général et celui du secrétaire général adjoint.
En cette circonstance, il leur avait été prodigué des conseils qui, présentement, encore, n’ont en rien perdu de leur pertinence.
Courant 2020, le secrétaire général, d’alors, fut appelé à servir la République dans une autre institution plus, hautement, élevée. Le fonctionnement de la Cour constitutionnelle ne pouvait que ressentir ce manque car il s’agit d’un poste clé de notre structure.
La consolation venait, tout de même, de ce que la loi avait, heureusement, prévu le poste de secrétaire général adjoint. Le rendement de son animateur a été, pendant cette période, à la hauteur des attentes de sa hiérarchie.
Soyez, infiniment, remercié et encouragé, monsieur le secrétaire général adjoint pour avoir, dignement, accompli et ce, avec dévouement, désintéressement et à notre grande satisfaction, les actes de suppléance dont vous aviez la charge.
Monsieur le secrétaire général,
Vous n’imaginez pas le plaisir que les membres de la Cour constitutionnelle, le personnel du secrétariat général et moi-même éprouvons au moment où vous venez comme on le dit, vulgairement, « boucher le trou ».
Cependant, il ne vous suffit pas d’arriver, il reste que vous répondiez, ensuite, aux attentes de la République.
Celle-ci attend, en effet, que faisant preuve d’humilité, vous manifestiez votre intérêt à bénéficier de l’expérience de ceux qui ont commencé, avant vous, à participer, activement, à l’exécution des missions constitutionnelles dévolues à l’institution.
Les attentes de la République requièrent, aussi, que vous observiez, scrupuleusement et sans faille, l’obligation de réserve qui vous échoit. Vous rédigerez, en effet, les comptes rendus des réunions des membres de la Cour constitutionnelle et tiendrez la plume, en votre qualité de greffier de cette haute juridiction constitutionnelle, lors des audiences comme le fait, à présent, monsieur le secrétaire général adjoint.
Les membres de la Cour constitutionnelle étant astreints à l’obligation de réserve qui constitue, d’ailleurs, la substance de leur serment professionnel vous ne devez, en aucune manière, vous départir de l’obligation de garder le secret des délibérations et des votes.
Monsieur le secrétaire général,
Rappelez-vous ces proverbes qui disent : « Autres temps, autres mœurs » ou « autres pays, autres mœurs », juste pour vous sensibiliser sur cette réalité implacable des mutations professionnelles. Celles-ci impliquent des changements de comportement pour réussir l’adaptation au nouveau contexte basé sur le respect des règles dont l’inobservation appelle la sanction.
C’est dans ces conditions que vous manifesterez la pleine et juste appropriation réelle de vos délicates fonctions de secrétaire général qui, sous l’autorité du président de la Cour constitutionnelle, dirige les services techniques et administratifs du secrétariat général de l’institution.
Le souhait à émettre est que vous accomplissiez vos tâches dans la dignité et la responsabilité, en partage et en totale harmonie avec le secrétaire général adjoint, en hissant, au-dessus de tout, l’intérêt de la République.
Sur ce,
Monsieur le secrétaire général,
Le personnel du secrétariat général, les membres de la Cour constitutionnelle et moi-même, vous souhaitons pleins succès dans l’exercice de vos fonctions.
Je vous remercie